(vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=J-q_gAM1BXQ, ou « Lire la Suite »)
Chanson pour Quiconque
Du fond de ma trousse, je t’aime.
Je t’aime dans les chansons que j’écris, que je chante,
Je t’aime parce que tu me remets à ma place.
J’aime aussi les chèques de la SACEM que tu me rapportes,
Minables, jamais minables,
Je te chanterai des chansons jusqu’à ce que tu t’endormes.
Quand tu seras à l’étage, je monterai à pas de loup
Et mettrai tout par écrit.
Oh Shirley, Oh Deborah, Oh Julie, Oh Jane
J’ai écrit tant de chansons sur toi
Que j’en oublie ton nom (j’en oublie ton nom).
Jennifer, Alison, Phillipa, Sue, Deborah, Annabelle, toi aussi,
Jennifer, Alison, Phillipa, Sue, Deborah, Annabelle, toi aussi,
J’oublie ton nom.
Du fond de ma trousse, je t’aime,
J’aime la façon que tu as de ne jamais me demander pourquoi
J’aime faire un texte de chaque ride sur ton visage,
Et je t’aime, à faire tomber mon stylo plume en panne sèche.
Au fond, tout au fond, le numéro un que j’espère récolter
Dépend de tes sanglots, alors pleure, chérie, pleure, pleure, pleure
Oh Cathy, Oh Alison, Oh Phillipa, Oh Sue
Tu m’as tant rapporté, j’ai écrit cette chanson pour toi,
Jennifer, Alison, Phillipa, Sue, Deborah, Annabelle, toi aussi
J’ai écrit cette chanson pour toi.
Maintenant laisse-moi te dire un mot de Marie, c’est une histoire triste,
Elle obtint la gloire en exploitant son propre chagrin,
Tard dans la nuit, à la lumière de sa machine à écrire,
Elle mit en lambeaux le ruban qu’il lui avait offert.
(Paul Heaton-Dave Rotheray; 1989)